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Bloodshed ✧ Mirin & Solal

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Anonymous


   
Bloodshed
ft @Mirin Briam.
tw mention de drogue, fusillade, mort, blessures, violence.

Breagg Laike était à sa table habituelle dans une salle privée du bar. On pouvait l’entendre depuis la salle principale à cause de son rire tonitruant qui percerait les tympans de n’importe quelle créature tant il était graveleux et désagréable au possible. Il était en train de manger en charmante compagnie avec ses lieutenants. Deux danseuses twi’lek se mouvaient avec élégance autour d’eux, au rythme de la musique d’ambiance du bar retransmise dans la salle privée à l’aide de deux enceintes. Certains des hommes avaient de sublimes créatures humanoïdes assises sur leurs genoux tandis que Breagg jouissant du droit à en avoir deux pendant qu’il mangeait comme un goret. Mais qui était Breagg Laike me direz vous ? Ni plus ni moins qu’un sous-chef du cartel du coin qui se pensait le roi du monde simplement parce qu’il était à la tête d’un petit groupe. Il était chargé de la vente d’une épice particulière qui rendait si accro le consommateur qu’il perdait rapidement les pédales n’ayant nul autre choix que de s’endetter pour s’enquérir d’une nouvelle dose pour survivre. Ce n’était pourtant pas pour cette histoire de moralité et santé publique que Solal se trouvait dans ce bar de Republic City sur Hosnian Prime située dans les Mondes du Noyau. Il y a plusieurs semaines, Breagg Laike avait eu l’outrecuidance de s’aborder un cargo transportant des épices afin de les voler et les transformer en quelque chose de meilleur dans le seul et unique but de les vendre à prix d’or dans les rues. Le problème, c’est qu’il ignorait que ce cargo appartenait au cartel des Hutt et que Jabba était loin d’être le genre à laisser couler une telle parjure. Il en allait de son honneur et de sa réputation d’être sans pitié que de retrouver le ou les scélérats et de les faire payer. L’affront était tel qu’une compensation financière ne suffirait pas. Cela déclencherait sûrement une petite guerre de gang, mais ce n’était pas le genre de choses qui faisait reculer le Hutt. Jabba avait donc diligenté son meilleur mercenaire pour régler cette histoire. Il n’avait pas été difficile de découvrir qui était derrière cette attaque et surtout de retrouver sa trace puisque Breagg, vantard comme pas permis et arrogant, n’était pas le dernier pour se cacher. Il avait un comportement bien trop ostentatoire, ce que regrettaient bien souvent ses chefs au-dessus de lui. De toute manière, si Solal n’avait pas été envoyé pour le tuer, le propre cartel de Laike l’aurait fait tôt ou tard — ce n’était qu’une question de jours à ce niveau-là.

Solal était donc assis au bar, sirotant une boisson qui s’apparentait à une bière sur Terre. Quand il avait une proie à tuer, il ne s’attaquait jamais directement à la chose — pure erreur de débutant. Chaque fois, il s’appliquait à s’imprégner du lieu dans lequel il se trouvait dans un souci de retenir la configuration de l’endroit afin de repérer les meilleures issues si jamais il devait s’enfuir précipitamment ou si sa victime prenait elle-même la fuite. Il n’aimait pas exécuter des contrats dans des endroits aussi bondés. Il y avait toujours de fort risque pour que la situation dégénère et il ne voulait surtout pas faire plus de victimes que celle prévue. Contrairement à bien des mercenaires, pour Solal, tuer allait contre toutes ses valeurs — un Jedi n’utilisait le meurtre qu’en dernier recours. Même si Breagg Laike était un sale type et une plaie pour la galaxie, Solal n’avait pas à déterminer de son droit de vie et de mort. Paradoxalement, il continuait pourtant cette activité sanglante parce qu’elle était assurément la plus fructueuse. L’avidité était pourtant un défaut proscrit par les valeurs Jedi, mais Solal n’était plus à une incohérence près. Il trouvait ce péché moins grave que celui qu’il s’apprêtait à commettre puis après tout… Il y a bien longtemps qu’il ne méritait plus le statut de Jedi à ses yeux.

Si Solal avait retrouvé aussi rapidement Breagg et qu’il ne l’avait pas tout de suite tué, c’est surtout parce qu’il avait pris rendez-vous avez lui. Un prétexte pour rentrer en contact avec le bandit sans prendre trop de risque. Dans ce contexte, Solal était un revendeur qui souhaitait acheter en gros les épices vendues par Breagg. Il avait dit être affilié à un cartel obscur qui officiait à l’autre bout de la galaxie. Breagg était si bête, si assoiffé d’argent qu’il n’avait pas jugé utile de vérifier ces informations. L’heure du rendez-vous approchant, Solal terminait le fond de sa boisson cul sec et se présenta à la porte de la salle privée où déjeunait Breagg, gardée par deux types louches. « J’ai rendez-vous. » Il donnait son nom trouvé pour l’occasion à l’un des gardes qui s’engouffrait dans la salle avant de revenir trente secondes plus tard avec l’autorisation de laisser notre mercenaire entrer.

« Ah ! Voilà l’homme qui va me rendre encore plus riche ! » Rire gras, Breagg s’esclaffait en postillonnant, la bouche sale d’une sauce dont on ne saurait dire l’origine. Il avait levé son bras, tenant dans sa main un verre rempli d’un alcool qui empestait la vaste pièce. Solal voulut le corriger en précisant que c’était le cartel et non lui qu’il enrichirait afin de rappeler à Breagg qu’il n’était qu’un rouage dans la machine, mais il préférait se taire. Il avait d’autres choses plus importantes à faire ce soir. Du coin de l’œil, il voyait au même moment qu’une des prostituées quittait les genoux de sa compagnie du soir pour s’approcher de Solal avec un sourire libidineux. Il se reculait pour lui faire comprendre qu’il n’était pas intéressé et il crut deviner sur son visage une mine déçue — elle avait sûrement pensé que sa compagnie serait plus agréable que son client du soir. Elle se trompait lourdement. Témoin de cette scène, Breagg gratifiait une nouvelle fois l’assistance de sa gausse graveleuse, suivit du rire hypocrite de ses lieutenants quand il parlait. « Mais assis-toi ! Profite de ses beautés avant qu’on passe aux choses sérieuses. T’aurais tort de t’en priver. » Quand il mentionnait les filles, Breagg, caressait la joue de l’une de celles assises sur lui comme si elle n’était qu’un vulgaire animal — un comportement qui dégoûtait profondément l’ancien Jedi. Le bandit venait de lui donner une raison plus que valable de le supprimer de cette planète. Un part en lui regrettait amèrement cette pensée indigne de son titre de Maître, mais Solal n’était plus Jedi. Devant eux, il restait parfaitement de marbre, droit comme un piquet. Sa voix, quant à elle, était posée, presque douce si une légère menace n’y était pas audible. « Ça ne sera pas nécessaire, je le crains. » Si Breagg le regardait avec curiosité, le reste de ses lieutenants tournait la tête vers le mercenaire. « J’ai un message pour vous. De la part de Jabba. » Il lit la surprise, puis la peur, dans le regard du chef et de sa suite quand il prononçait le nom du terrible Hutt. Certaines des prostituées avaient commencé à prendre la fuite en sentant que l’atmosphère se chargeait d’éclair. Cette scène avait duré une fraction de seconde, le temps que Solal dégaine son blaster et laisse une marque de brûlée en plein milieu du front de Breagg qui s’écroula net après son tir. Terrifiées, les femmes hurlaient avant de fuir. Et ainsi commença le chaos.

Solal s’extirpa non sans mal de la pièce. Deux hommes (sans compter Breagg) étaient à terre et lui avait l’épaule en vrac à cause d’un tir de blaster. Sa fuite était suivie des hommes restants de Laike, une bonne dizaine. Les échanges de tirs se poursuivaient dans la salle principale. La fusillade d’une violence inouïe faisait basculer dans l’horreur la soirée pourtant chaleureuse du bar. De nombreuses victimes étaient à déplorer, en témoignent les corps jonchant le sol. Un fait qui écrasait le cœur de Solal — tant d’âmes innocentes avaient été arrachées injustement à la vie, tout ceci à cause de la volonté d’une poignée d’hommes. De quoi alourdir encore plus le sac de remords et de honte que Solal trainait comme un boulet avec lui quotidiennement. Les hurlements de panique et la confusion étaient également de mise. Si beaucoup arrivaient à fuir, d’autres se calfeutraient comme ils pouvaient. Solal était salement amoché : un seul contre sept hommes désormais, il ne faisait définitivement pas le poids. Surtout lorsqu’il se refusait à user de la Force pour se sortir de cette situation. Il ne pouvait pas s’ouvrir à Elle et la solliciter. Il ne méritait pas ce don. Il préférait mourir plutôt que d’avoir le culot de se servir égoïstement d’Elle après l’avoir tant repoussée depuis ce funeste jour au Temple.

La Force allait cependant montrer à Solal qu’il n’avait pas le choix. Au milieu de l’apocalypse générée par ce règlement de compte, il repérait une jeune femme qui tentait de trouver une échappatoire à ce marasme. Lui était replié dans un coin de la salle, caché tant bien que mal derrière une petite table renversée qui, en général, ne pouvait pas accueillir plus de deux personnes. Il échangeait des tirs au hasard. Parfois il touchait sa cible, d’autre fois non. Il ne restait plus que cinq hommes. Quand Solal vit que la jeune femme, qui n’était nulle autre que Mirin, était en train de se mettre dans la trajectoire d’un des tirs de ses assaillants, ses instincts de Jedi les plus enfouis prirent le dessus sur sa raison, ses doutes et sa morale vacillante. Sans réfléchir, il tendit sa main et d’un geste élégant et plus ou moins discret du poignet, il repoussait Mirin avec une brutalité qui lui avait échappé, la faisant atterrir sèchement non loin de la sortie du bar. Tout près, Solal entendit les soupirs éberlués des quelques survivants cachés dans le bar quand ils remarquaient ce qu’il avait fait. Il avait senti leur curiosité, mais aussi leur peur résultant de la propagande de l’Empire ayant éternellement décrit les Jedi comme des ennemis à abattre à cause de leur traîtrise qui avait valu et qui valait encore cette purge. Ce n’était pourtant pas le fait qu’il soit démasqué qui lui tordit le ventre, mais plutôt le regard de Mirin posé sur lui qu’il sentait au loin. Il tournait son visage pour l’observer, comme si le temps s’était arrêté pendant l’espace de quelques secondes. Sa respiration était lourde tant à cause de ses nombreuses plaies suintantes qui le fatiguaient que l’énergie qu’il avait mis dans cette fusillade, mais aussi parce qu’il prenait enfin conscience de ce qu’il avait réellement fait en confrontant Mirin. Elle l’avait vu. Deviné. Compris malgré la confusion qui régnait et qui aurait pu agir en sa faveur pour plaider l’hallucination. Qu’allait-elle faire ? Penser ? Allait-elle trouver un agent assermenté pour le dénoncer ? Solal n’avait pas le temps de penser davantage à son cas puisqu’il esquivait in extremis un énième tir, ripostant immédiatement. Un autre homme de Breagg mourut. Ils n’étaient plus que quatre et il profitait de la maigre fenêtre d’action qu’il avait pour regarder Mirin à nouveau et lui crier en voyant qu’elle était encore là. « Sauvez-vous ! » Vain : la voix de Solal était couverte par le chaos ambiant. « Partez ! Partez ! » S’époumonait-il. Nouveau tir. Il profitait d’avoir abattu un énième homme pour se retourner avec la plus grande des difficultés et ramper vers l’une des portes dérobées. Il grimaçait et geignait douloureusement. Sa fuite allait être compliquée avec un bras et une jambe en vrac et le reste de son corps pas en meilleur état. Il allait devoir se débrouiller s’il voulait éviter que les trois hommes de Breagg ne le tuent ou pire que l’Empire le trouve et se débarrasse de lui. Aucune des deux solutions n’était préférable à l’autre.

(c) drsattlers & antlerqueer.
Mirin Briam

member • valiant ewok
unite with the force

Mirin Briam

faceclaim : ella purnell, the wickedgames
pronom irl : elle/her/she.
trigger : violence infantile, violence animale.
warning : deuil, abandon.
multi : gayle, izzylin.
hologramme : Bloodshed ✧ Mirin & Solal 25e8efd5435b10c1c578f32243a9962a51825c07
pronom : elle/her/she.
force : sensible à la Force, Jedi en fuite.
allégeance : allégeance à l'ordre Jedi aujourd'hui décimé.
occupation : herboriste itinérante.

   https://order66.forumactif.com/t68-mirin-forgotten-soul-terminee
Bloodshed
ft @Solal Owresia & @Mirin Briam.
tw blessures, violence.

Le crépuscule dévoile ses teintes sombres sur les reliefs de la capitale de Hosnian Prime. Lueurs froides émanant des nombreuses tours, parfois ponctuées par des touches de couleurs des quelques néons éparpillés, la ville semble baigner dans un calme relatif, illusion latente avant le chaos. Dans ses dédales de ruelles animées, les contours de trois silhouettes dépareillées apparaissent. Montagne massive au pas lourd, carrure inébranlable flanqué d'un second moins imposant mais tout aussi sculpté, et d'une tierce personne à l'allure bien plus gracile et frêle. Encapées, les visages masqués sous un voile épais et défraichi, identités préservées des yeux malhonnêtes, ces étrangers disparaissent rapidement dans la foule de badauds. Personne ne les remarque, personne ne s'intéresse à eux. Ils tracent leur route, ignorent l'agitation environnante. Objectif en tête, les vagabonds se rejoignent finalement à l'entrée d'un bar, l'un d'entre eux grognant quelques explications au pilier massif faisant office d'agent de sécurité. Un trio charismatique à n'en pas douter, sous cette modeste apparence de rôdeurs. On note cependant lors de leur passage une subtile effluve épicée, notes florales inspirées des contrées sauvages de Batuu, collant au derme laiteux pourtant masqué d'une délicieuse créature les accompagnant.

Lèvres scellées dans un silence religieux, les trois collaborateurs attablés observent avec attention l'environnement. Clientèle d'habitués profitant de l'ambiance feutrée du lieu, une musique groovy jouée avec talent par un groupe de musiciens éclectiques semble animer la pièce principale. L'œil attentif d'une des membres du groupe attablé s'attarde discrètement sur le déhanché assumé d'un client à la sobriété relative, accoudé au bar, beuglant quelques phrases inaudibles à l'une des serveuses passant entre les tables. C'est un sourcil circonspect qui se arque sous la capuche, lèvres pincées face à l'audace, mais profondément amusé sans se l'avouer par le dodelinement imparfait de ces hanches anguleuses. Autour d'eux, quelques groupes amicaux vocalisent leurs conversations, assez bruyamment pour que la table parvienne à saisir le moindre détail des sujets graveleux évoqués. Charmant endroit, semble vouloir exprimer le regard du plus sérieux du groupe, traits sévères captant les orbes de la jeune accompagnante. Sourire naissant sous le voile, elle acquiesce discrètement. Sans avoir besoin de prononcer le moindre mot volatile, ceux-là se comprennent et se complètent à la perfection.

Minutes écoulées, heures qui s'étalent dans le plus grand calme, voilà le trio séparé. Ne reste qu'une personne à cette table, isolée des tumultes, iris brillantes sous le voile examinant toujours le lieu dans une parfaite immobilité. Profonde inspiration qui anime la cage de l'inconnue, un élément vient pourtant perturber la sérénité factice du bar et capter l'attention de la créature sous le capuchon. Plusieurs tirs retentissent dans les entrailles du bar. Des cris, des hurlements. Agitation menant au chaos, les clients se mettent à fuir le lieu en se bousculant, cassant verres et mobilisés à la façon d'un troupeau de bantha dans une cristallerie. L'ombre encapée se redresse, bousculant sa chaise, évitant le passage d'une danseuse en panique prête à lui foncer dedans. Main sur sa ceinture, la crosse de son arme le long de la paume de sa main, elle se dresse dans l'espoir de pouvoir saisir l'origine de ce qui semble être plus qu'une vulgaire bagarre. Au loin un visage familier se dévoile, faisant s'écarquiller les prunelles de la femme sous le capuchon. Mirin reconnait rapidement Solal, ancien camarade du temps de l'ancien Ordre Jedi, visiblement en proie à des conflits de bandits dans la région. En vigile improvisée, la jeune femme tente de faire sortir les dernières créatures apeurées du bar, les dirigeant vers la sortie un peu plus loin. Les tirs fusent de partout, frôlant son crâne, son épaule, manquant d'exploser une main posée sur le mur. Une force invisible la tire vers l'arrière, reconnaissable entre mille, et la balance presque en direction de la sortie. L'humaine se redresse difficilement, son capuchon tombé dévoile clairement son visage dans la panique générale. Elle ne s'en inquiète pas, au contraire. A couvert derrière ce qui semble être les dernières traces d'un piano, Mirin tente de capter le regard de son ancien camarade, visiblement blessé et lui aussi caché. Sa voix tonne, lui ordonne de partir. Un non de la tête catégorique, l'ancien chevalier Jedi dégaine son arme pour signifier à Solal qu'elle ne le laisserait pas seul. Réflexe d'une époque où tous les deux combattaient sous le même crédo, aujourd'hui reniée pour beaucoup, effacée par les nombreux morts ayant suivi la promulgation de l'Ordre 66.

Quatre vulgaires péons animent encore la bagarre générale, tirant comme de maudits coupe-jarrets en direction de Solal. Moue réflexive, Mirin attend de voir la Force émaner de son ancien camarade pour régler la situation. Elle patiente, encore et toujours, mais ne voit rien d'autre que les impacts de blaster fuser à tout va dans la salle. Sondant son âme, elle se surprend de ressentir une barrière infranchissable, l'empêchant de déceler son lien à la Force. Pourquoi se retenir ? Pourquoi le lui cacher à elle ? Le doute l'empare et la paralyse. Mirin reçoit à son tour une salve de tirs, mais l'arrivée de ses deux compagnons vient équilibrer les forces dans la bataille. Chaque tire est efficace, déstabilise l'adversaire. Une poignée de secondes suffisent au groupe pour descendre les derniers reliquats d'agressivité, laissant les survivants au calme avant l'arrivée des autorités. « Pas bouger ... » Grogne la voix lugubre d'un Jobs essoufflé par sa récente course, poing serrant la crosse d'un blaster rivé en direction d'un Solal blessé. Notant la menace proférée par son ami à l'encontre de son ancien camarade, Mirin se presse à leurs côtés pour s'interposer, une main rassurante sur l'arme de Jobs pour le pousser à la rengainer. « Non, tu ne sais pas qui il peut être. » Interrompu par les orbes globuleuses de la Jedi, elle pose une sa main libre sur la poitrine, un regard porté sur les contours abimé de la silhouette de Solal. Un regard comblant le manque de mot, pour le supplier de le laisser en vie, pour lui faire comprendre qu'il faut l'aider. « Si c'est ce que tu penses ... » Finit par dire, résigné, perles toisant toujours sévèrement le blessé à ses pieds. Jobs s'éloigne, accompagné d'un Nox aux aguets, les pressant de quitter le lieu avant l'arrivée des soldats.

Mirin s'accroupie à côté de Solal, l'aura chaleureuse et amicale, inquiète de voir des blessures invalidante le faisant visiblement beaucoup souffrir. Sans parvenir à lui exprimer ses intentions par sa voix prisonnière, elle tente de lui faire comprendre par des gestes, par des mimiques, de les suivre, elle et ses deux comparses. Vite, vite. Battement de mains successifs, elle tente de le redresser sur ses jambes en le prenant sous son épaule valide.

(c) drsattlers & antlerqueer.