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Vieux amis mais les gens changent
Invité
Coruscant, quartier du Sénat Galactique. Centre névralgique de la capitale de l'ancienne République et du nouvel Empire de l'Empereur Palpatine. Là où vivent tous les personnages influentes, l'élite détentrice des capitaux de la planète. La plupart pouvant se vanter d'être dans les petits papiers de l'Empereur et de ses subordonnées les plus hauts placés. Sonya s'est faite une place dans ce monde hypocrite et corrompu, la vie ne lui a pourtant fait aucun cadeau. Elle est pourtant propriétaire de son propre penthouse au sommet d'un vaste building en plein centre de la ville qui ne dort jamais. Vivant presque dans l'opulence, sur les vestiges des bas-fonds de la cité.
Oui, les affaires vont plutôt bien pour elle. Autant au sein de l'Empire, qu'au sein du Soleil Noir d'ailleurs. Cela sonne comme une revanche sur la vie et elle ne se fait pas prier pour le rappeler à quiconque voudrait lui faire de l'ombre. Aujourd'hui est une date un peu spéciale, elle s'est reveillée tôt. En fait, elle ne dort pas beaucoup à force de jongler entre ses différentes activités plus ou moins légales. Quoi qu'il en soit, elle s'est enfermée dans son bureau de bonne heure pour prendre de l'avance sur certains contrats qu'elle doit remplir au sein de son entreprise. La guerre est une tragédie pour certain. Pour Sonya, c'est synonyme d'opportunités. Et les opportunités rapportent bien souvent des crédits. Beaucoup de crédits. Alors pas question de passer à côté, quitte à sacrifier son temps libre et des heures de sommeils.
Une matinée tout à fait classique pour une femme d'affaire de son calibre ceci dit, ne quittant pas son comlink et enchaînant les appels avec différents clients et partenaires. Mais ce n'est pas tout. Elle a récemment pris contact avec l'Enigma, peut-être de futurs collaborateurs qui sait. Le fait est qu'une vieille connaissance est membre de cet équipage tout à fait hétéroclite. Alors, c'est tout simplement une opportunité de faire une pierre deux coups. Elle verra si l'Enigma vaut le coup de s'y intéresser plus que ça et elle reverra un vieil ami qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs années alors qu'ils étaient encore des adolescents. Les gens changent avec le temps, en bien ou en mal. Elle va vite savoir ce qu'il en est à son sujet. Elle lui a donnée rendez-vous chez elle, dans son luxueux penthouse.
Son comlink sonne soudainement alors qu'elle est plongée dans ses papiers. La voix de sa secrétaire fait irruption.
— « Mme. Williamson. Votre invité est là. »
Trop occupée par son travail, elle l'avait presque oublié. Elle prend quelques secondes pour remettre ses idées dans l'ordre.
— « Parfait, faites-le monter. Merci. »
Elle prend une grande inspiration et fini ce qu'elle était entrain de faire avant de quitter son bureau et le salon, quelques couloirs et pièces plus loin alors qu'Evander devrait déjà l'attendre. Les portes automatiques s'ouvrent alors qu'elle pianote encore sur son datapad avant de lever les yeux vers son invité, prenant le temps de regarder une vieille connaissance qu'elle n'a pas vu depuis des années.
Invité
VIEUX AMIS MAIS LES GENS CHANGENT
ft @Evander Cragstead & @Sonya Williamson
tw Tirer dans un droïde sa compte comme violence ? xD
“J'adore l'odeur du napalm au petit matin.”
Evander prit une bonne bouffée de l’air ambiant. Il sait qu’il est à la maison quand l’odeur de l’essence prend le dessus sur l’odeur du fer. Métallique, électrique, tétanique. Elle envoûte autant qu’elle ne donne envie de fuir, de fuir son éternelle pestilence. Lançant un bref regard au droïde de l’Enigma, il afficha son mécontentement face à son débit de parole incessant, Evander, impulsif, prit son blaster pour lui tirer dans sa jambe de métal.
“Tu l’avais bien cherché, je reviens, je ne sais pas quand. Préviens les autres que je suis chez une vieille amie, Sonya Williamson, on ne sait pas ce qui peut m’arriver… ”
Evander refusa la proposition de Sonya de lui envoyer un véhicule personnel pour la ramener directement à son penthouse, mais il a trop de dignité pour se laisser “traîner comme un petit bobo”.
Optant pour son Swoop custom, booster au niveau de la puissance du moteur, pour semer plus vite quiconque en cas de litige. Surtout utile lors de négociation qui tourne mal. Il se souvient aussi de ses nombreuses courses dans sa jeunesse, du temps de la Pègre, en compagnie de sa coéquipière de l’époque, Sonya. Brillante, intelligente, mais dangereusement ambitieuse. Elle était prête à tout pour parvenir à ses fins et réussir dans ce monde dans lequel tout n’est que violence. Au lieu de faire du tricot, elle préférait démonter ses armes pour y passer un coup de chiffon. Elle savait se mouiller quand il le fallait. Evander était une brute, qui fonce comme un buffle, tandis que Sonya explore les possibilités pour éviter de se salir les mains. Le jour et la nuit, mais ils savaient s’apprécier.
Parcourant tranquillement la “belle” ville, pour une fois, c'étaient les beaux quartiers dans lesquels il défila avec son bolide. Des tours, étincelantes, menaçantes par leur présence. Plus ça brille, plus les gars à l’intérieur sont les pires raclures. Toujours se méfier d’une personne bien sapée, on sait déjà qu’il voudra te la mettre à l’envers. Arrivant au pied de l’immeuble de Sonya, on lui fit signe de ne pas garer son swoop ici.
“Au pire, vous allez le ranger ailleurs en attendant que j’aille voir votre patronne ? Elle se fera sûrement un plaisir de vous remettre à votre place.” Dit-il au concierge d’un peu trop près. Toujours dans la délicatesse.
“Bonjour, j’ai rendez-vous avec Madame Williamson.”
Un interminable ascenseur, Evander déteste les ascenseurs, encore plus être enfermé. Il est un peu claustrophobe. Néanmoins, ce dernier était extérieur et proposé une vue imprenable sur la ville. “Je connais que trop bien cette vue… ” Se dit-il. Un vieux souvenir du temps où il vivait encore avec sa famille. Loin de toute liberté. Enfermé dans ces tours de verre. Arrivant sur le palier de sa porte. Il y avait des gardes un peu partout, des porte-flingue, protégeant l’entrée de son penthouse. Une dizaine à tout casser. On lui laisse le passage, une porte automatique.
Une belle femme, plus propre. Mieux vêtue. Surement plus rusée et hostile qu’avant. Evander garde sa main sur son arme. Peut-être est-ce un traquenard pour devoir des comptes ? Il n'en savait rien. Visite de courtoisie, menace, proposition ? Il avait de nombreuses idées en tête. Il s’adressa alors à son interlocutrice tout en regardant un moyen d’échappatoire dans le penthouse par prudence.
“Dit moi, sympa ton chenil à l’entrée, c’est comme ça que tu accueilles un vieil ami ? Je ne compte pas menacer qui que ce soit sauf si c’est le cas… Ce n'est pas le cas hein ?”
Se rapprochant de la baie vitrée, il esquissa un sourire.
“Alors, pourquoi ces retrouvailles ? Tu me veux quelque chose après toutes ces années ?”
Méfiance.
(c) icônes vocivus.
Evander prit une bonne bouffée de l’air ambiant. Il sait qu’il est à la maison quand l’odeur de l’essence prend le dessus sur l’odeur du fer. Métallique, électrique, tétanique. Elle envoûte autant qu’elle ne donne envie de fuir, de fuir son éternelle pestilence. Lançant un bref regard au droïde de l’Enigma, il afficha son mécontentement face à son débit de parole incessant, Evander, impulsif, prit son blaster pour lui tirer dans sa jambe de métal.
“Tu l’avais bien cherché, je reviens, je ne sais pas quand. Préviens les autres que je suis chez une vieille amie, Sonya Williamson, on ne sait pas ce qui peut m’arriver… ”
Evander refusa la proposition de Sonya de lui envoyer un véhicule personnel pour la ramener directement à son penthouse, mais il a trop de dignité pour se laisser “traîner comme un petit bobo”.
Optant pour son Swoop custom, booster au niveau de la puissance du moteur, pour semer plus vite quiconque en cas de litige. Surtout utile lors de négociation qui tourne mal. Il se souvient aussi de ses nombreuses courses dans sa jeunesse, du temps de la Pègre, en compagnie de sa coéquipière de l’époque, Sonya. Brillante, intelligente, mais dangereusement ambitieuse. Elle était prête à tout pour parvenir à ses fins et réussir dans ce monde dans lequel tout n’est que violence. Au lieu de faire du tricot, elle préférait démonter ses armes pour y passer un coup de chiffon. Elle savait se mouiller quand il le fallait. Evander était une brute, qui fonce comme un buffle, tandis que Sonya explore les possibilités pour éviter de se salir les mains. Le jour et la nuit, mais ils savaient s’apprécier.
Parcourant tranquillement la “belle” ville, pour une fois, c'étaient les beaux quartiers dans lesquels il défila avec son bolide. Des tours, étincelantes, menaçantes par leur présence. Plus ça brille, plus les gars à l’intérieur sont les pires raclures. Toujours se méfier d’une personne bien sapée, on sait déjà qu’il voudra te la mettre à l’envers. Arrivant au pied de l’immeuble de Sonya, on lui fit signe de ne pas garer son swoop ici.
“Au pire, vous allez le ranger ailleurs en attendant que j’aille voir votre patronne ? Elle se fera sûrement un plaisir de vous remettre à votre place.” Dit-il au concierge d’un peu trop près. Toujours dans la délicatesse.
“Bonjour, j’ai rendez-vous avec Madame Williamson.”
Un interminable ascenseur, Evander déteste les ascenseurs, encore plus être enfermé. Il est un peu claustrophobe. Néanmoins, ce dernier était extérieur et proposé une vue imprenable sur la ville. “Je connais que trop bien cette vue… ” Se dit-il. Un vieux souvenir du temps où il vivait encore avec sa famille. Loin de toute liberté. Enfermé dans ces tours de verre. Arrivant sur le palier de sa porte. Il y avait des gardes un peu partout, des porte-flingue, protégeant l’entrée de son penthouse. Une dizaine à tout casser. On lui laisse le passage, une porte automatique.
Une belle femme, plus propre. Mieux vêtue. Surement plus rusée et hostile qu’avant. Evander garde sa main sur son arme. Peut-être est-ce un traquenard pour devoir des comptes ? Il n'en savait rien. Visite de courtoisie, menace, proposition ? Il avait de nombreuses idées en tête. Il s’adressa alors à son interlocutrice tout en regardant un moyen d’échappatoire dans le penthouse par prudence.
“Dit moi, sympa ton chenil à l’entrée, c’est comme ça que tu accueilles un vieil ami ? Je ne compte pas menacer qui que ce soit sauf si c’est le cas… Ce n'est pas le cas hein ?”
Se rapprochant de la baie vitrée, il esquissa un sourire.
“Alors, pourquoi ces retrouvailles ? Tu me veux quelque chose après toutes ces années ?”
Méfiance.
(c) icônes vocivus.
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Invité
Il était là, cette tête brulée qui lui servait de partenaire il y a de ça des années. Il n'avait pas changé. Enfin, pas autant qu'elle le supposait avant de le revoir. Elle le reconnaîtrait entre mille même au milieu d'une foule bondée. Faut dire qu'il fait tout pour se démarquer de son passé de petit bourgeois de Coruscant. L'ironie de la situation l'a fait doucement sourire, le destin a vraiment une façon bien spéciale de jouer avec eux. Evander est le fils de quelqu'un sur Coruscant et pourtant le voilà reniant ce à quoi il était destiné à l'origine pour vivre une petite vie de contrebandier, vivant en colocation avec sa petite équipe mais au moins vivant librement loin de toutes obligations et pressions insoutenables. Là où de son côté, Sonya n'était personne. Elle est devenue quelqu'un à la sueur de son front et en faisant couler le sang lorsque c'était nécessaire. Elle est maintenant bien installé dans ce luxe qu'elle affectionne tant pourtant sa double vie nécessite constamment des sacrifices. Celà fait bien des années que cette immonse pression plane sur ses épaules, constamment chaque jour de la semaine. Cette peur que cette vie s'arrête brusquement, que du jour au lendemain on lui reprenne ceux pourquoi elle s'est tant battue. Il en est hors de question, elle ne compte pas s'arrêter en si bon chemin même si quelques vacances ne lui feraient pas de mal très honnêtement.
Elle fait irruption dans la pièce dans son tailleur et costume blanc. Bien mieux vêtues que la dernière fois qu'ils se sont vus, maintenant qu'elle en a les moyens. Charmante et charismatique, la définition même de la femme d'affaire moderne. Le bruit de ses talons qui frappent sur le sol résonne en rythme alors qu'elle déambule dans la pièce sans dire un seul mot contrairement à son vieil ami. Il a toujours été le plus bavard des deux à son grand désarroi. Sa grande gueule leur a déjà portée préjudice plus d'une fois par le passé. Elle se surprend à s'amuser en se remémorant certains souvenirs qu'ils ont en commun. Elle finit sa courte marche en s'affalant sur son canapé, laissant s'échapper un petit soupir de réconfort. Elle s'octroyait une petite pause après une nouvelle matinée chargée à la suite d'une énième insomnie la nuit dernière. Elle pianote quelque chose sur son datapad puis elle le balance près d'elle sur le canapé. Jettant un autre regard en direction du membre d'équipage de l'Enigma, elle note sa méfiance et sa main très certainement posé sur son arme. Elle rit jaune avant de dégainer un paquet de cigarette -de luxe- et un briquet de son veston.
— « Ils t'ont laissé monter avec ton arme ? Quelle bande d'incapable. Je dois toujours tout faire moi-même. »
Elle coince une cigarette entre ses lèvres en l'allumant aussitôt, laissant s'échapper une petite bouffée nocive dans l'air alors qu'elle vient se masser les tempes pendant quelques secondes. Cette fine couche d'anticernes et de fond de teint ont bien du mal à cacher ses cernes et les signes de fatigue qui s'accumulent sur son visage. Elle relève les yeux, fixant Evander pendant quelques secondes.
— « T'as une sale gueule, Evan'. T'as l'air d'aller bien. »
Une pique très osée, mais qui avait pour but de détendre un peu l'atmosphère. Elle ne l'a pas invité pour se battre ou créer un conflit bien au contraire. Elle tend son paquet de cigarette en direction d'Evander, lui proposant de se joindre à elle.
Invité
Un tailleur blanc, un appartement propre, une escorte, un bureau de patron. Sonya avait l’air d’avoir grimpé les échelons avec aisance. Surement, pas sans s’être battue. Sans y avoir brûlé ses ailes, sa candeur, son innocence. Elle n’a jamais été innocente. L’ambition, le pouvoir. Pas le pouvoir pour l’emprise, mais pour avoir un confort, non acquis à la naissance. Evander ne pouvait rien dire. Il était né avec une cuillère en or dans la bouche, cuillère qu’il a préféré cracher au visage de ses géniteurs. S’il avait pu échanger sa vie avec Sonya, il l’aurait fait, sans nul doute. C’était une bonne amie. Elle s’assoit, en silence, constatant que ses hommes sont des abrutis de première. Evander sourit, ils ne sont pas malins en effet de le laisser avec ses armes. Sonya dégaine un paquet de clope.
— “Toujours à fumer hein ? Si ce n'est pas la pègre ou le pouvoir qui te tue, ce sera ça.”
Evander sourit en prenant une clope, c’était si gentiment proposer. On ne passe pas à côté d’une occasion de fumer. Bien qu’il n’était pas un fervent fumeur, il appréciait de temps à autre en consommer, par politesse ou pour être en accord avec ses partenaires, durant une soirée.
— “Moi, ça ne me détend pas la clope, j’ai l’impression de caner à chaque bouffée. Mais, ça me donne un style plus, classe. Non ?”
Préférant alors s’asseoir, il s’étala sur un canapé à proximité, clope au bec. On ne peut pas dire qu’il était d’une propreté exemplaire. À chacun de ses pas, une traînée de terre rendit le tapis sous ses pieds dans un état pitoyable. Evander avait un manque de délicatesse, mais surtout, un manque d’hygiène. Son habilité pour la lessive, ce n'était pas son fort.
— “Je te rembourserai le tapis si jamais. Sinon, pourquoi tes lascars à l’entrée porte des tatouages du Soleil Noir ? Tu ne pensais pas que j’allais rater ça ? Haha.”
Dit-il d’un ton amer en la regardant droit dans les yeux. Combien de fois, Evander a dû collaborer avec eux pour divers trafics. Bien payer, mais pas un boulot des plus propres, se salir les mains fait partie intégrante du travail.
— “Et je tiens à dire que j’ai peut-être une sale gueule, mais, toi, il faudrait penser à dormir un jour, plutôt que de faire du trafic avec la Pègre… À moins que tu es des ennuis ? Ce n'est pas pour ça que je suis là ? Dire que je croyais que je t’avais manqué.”
Il avait se sourire narquois, il a toujours été comme ça. Chercher la petite bête. Creuser un peu plus, rendre l’ambiance plus intéressante, afin de donner du piment à la conversation. Evander ? Chercher les emmerdes ?
Non, si peu prévisible…
(c) icônes vocivus.
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Invité
Evander n'avait pas tort. Elle manquait cruellement de sommeil et ça se voyait un peu trop bien d'ailleurs. La cigarette ou plutôt les nombreux paquets qu'elle consomme à elle seule dans la journée n'est qu'un signe parmis tant d'autres que quelque chose ne va pas. La difficulté qu'elle ressent à délégué certaines tâches à des personnes compétentes qui se font rares dans son entourage d'ailleurs, fait qu'elle doit souvent tout faire elle-même. Cela vaut autant pour son entreprise "officielle" que pour ses affaires plus "officieuses" au sein du Soleil Noir.
Elle observe son invité du coin de l'oeil pendant que sa cigarette se consumme petit à petit. Elle ne pourra s'empêcher de sourire lorsqu'il fera la remarque que fumer lui donnait du style. Tout était relatif en réalité mais elle appréciait la pointe d'humour. C'est bien quelque chose qu'il a toujours eu contrairement à elle, bien trop sérieuse la plupart du temps. Elle laisse tomber son regard sur son tapis blanc qui ne l'était plus autant depuis qu'Evander était dans la pièce. Devant cette vision, elle apporte de nouveau sa cigarette à ses lèvres pour prendre une bonne bouffée de fumée létale. Pas que cela la dérangeait vraiment en réalité, elle pourrait se payer les tapisseries les plus couteuses de la galaxie uniquement par caprice si elle le souhaitait. Ce sera l'occasion de refaire sa décoration d'ailleurs. Voilà une tâche qu'elle pourra déléguer sans problème cette fois.
Elle écrasera ce qu'il reste de son mégot dans un cendrier posé sur la table devant elle en laissant Evander finir de parler. Elle l'observe un moment, silencieuse. Que pouvait-elle bien lui répondre ? La vérité sans doutes. Elle a toujours été honnête avec lui par le passé. Tout le monde ne peut pas s'en vanter. Mais cela fait un moment qu'ils ne se sont pas vu. Les années passent et les gens changent. Qui avait-elle réellement devant elle à ce moment ? Son vieil ami ou un nouvel inconnu ?
— « Le Soleil Noir fait aussi dans la sécurité de personnes importantes. C'est une source de revenue comme une autre. Et relativement légale. Nous n'avons pas tous couper les ponts pour fuir à bord d'un vaisseau quelconque. »
Elle soupire un moment puis se lève pour prendre deux verres dans une armoire vitrée.
— « Beaucoup trop de travail en ce moment pour dormir, malheureusement. A l'image de mes employés qui t'ont laissé monter avec ton arme, les gens sur qui je peux compter ce font rares. Alors oui, Evander. J'ai une tonne d'ennuis et beaucoup trop de travail sur le dos. Mais non, ce n'est pas pour ça que tu es là. A moins que quelques crédits bien mérités t'intéresse. Tu bois quelque chose ? »
Invité
L'argent avait du répondant en tant de crise "post-66". La traque aux Jedi rapporte gros, l'on s'enrichit plus vite, les chasses à la prime vont bon train, du pain béni pour la Pègre qui se frotte les mains depuis quelques années. Il y a une explosion de nouveaux chasseurs de primes. Coruscant est devenu un repère pour tout et n'importe qui, ça décide de lécher les botte de l'Empire, la République n'est plus qu'un rêve lointain, un espoir de paix qui doit bien trôner quelque part dans le cosmos. Sonya protège qui bon lui semble en retour pour un peu d'oseille, normal, qui pourrait lui en vouloir de protéger des connards aux bras longs en échange d'un bon gagne pain ?
Evander accepta sans hésiter le verre de son ancienne partenaire. Un whisky corellien suffira pour étancher sa soif. Nul doute que Sonya possède n'importe quel spiritueux couteux dans son bar.
- "Tu n'as pas dû prendre trop de temps pour amasser autant d'alcool. Au vu de ton travail pour le Soleil Noir. Putain, je n'arrive pas à croire que tu dois protéger des connards comme ma famille..." dit-il en soufflant.
Une famille à la solde de l'Empire, bossant pour la tech, pour l'armement militaire. Il y a de quoi se fournir généreusement. L'argent coule à flot. Nul doute que ses frères doivent être haut placé.
- "Sinon, pour revenir à ta proposition, si des crédits m'intéressent ? Encore heureux, je ne roule pas sur l'or. Je dois réparer notre vaisseau et remplacer mes armes constamment, c'est ça de devoir trouver de l'armement d'occas, on doit tout retaper soi-même. Si tu as un boulot à nous offrir, je t'écoute."
Il avala goulûment son breuvage, comme du petit lait.
- "Pas mal, dit donc, il serait presque aussi vieux que moi, j'en suis sûr."
(c) icônes vocivus.
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