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Le long voyage pour se retrouver...
Invité
Bordure Extérieure.
Secteur Triion.
Batuu.
Perclus de crampes, son corps peinerait à tenir debout s'il n'était pas aussi excité... et impatient. La faute à ces fichus contrebandiers d'épice sur Houche. A leurs yeux, s'installer discrètement en vue de faire prospérer leur commerce ne suffisait pas, il fallait également tenter d'asservir les quelques bourgades locales. Une erreur qu'ils ont payé le prix fort, en perdant leur affaire florissante et la plupart de leurs biens.
On ne joue pas avec les vies d'autrui. Surtout pas ce jour, surtout pas si peu de temps avant de regagner Batuu. Bien qu'il ait tenté de ne pas se laisser dominer par ses émotions, Kalen sait très bien qu'elles l'ont affecté: ce sauvetage a été expédié plus vite qu'il n'aurait dû. Puisqu'il les a laissé s'enfuir, es pirates reviendront, à un moment, ragaillardis, plus violents que jamais. Ce jour là, de rudes décisions seront à prendre.
Mais en attendant, autre chose occupe l'esprit de l'ancien maître Jedi. Quelque chose de doux, quelque chose de joyeux, quelque chose qu'il n'espérait pas de voir arriver un jour. Là, devant une porte toute simple, il attend. Chaque tremblement de la main lui donne un peu plus envie de tourner la poignée... ou de s'enfuir, de peur d'être déçu. L'espoir qu'on lui a donné ne saurait être brisé sans conséquences. Oh, rien de définitif... juste beaucoup de chagrin, et de sombres nuages dans le crâne pour quelques semaines, avant de repartir en quête des siens.
Car c'est bien une des siennes qu'il espère trouver derrière ce battant de bois. Mais pas n'importe qui: Mirin Briam, presque une petite sœur, rencontrée lors d'un siège sur Antemeridias, il y a une vie de cela. Difficile avait été la cohabitation, au début. Rien que du temps, du calme et du soutien ne pouvaient régler. Et du fracassage de droïdes, aussi.
Un sourire ému vient tirer les rides d'usure de son visage.
Quelle terrible période, mais quelle sacrée période !
Plus de quatre ans étaient passés depuis leur dernière rencontre. Lui avait bien changé. Elle aussi, sûrement. Peut-être allaient-ils ne se pas se reconnaître, au début. Pourtant, son amie la Force ne saurait lui mentir: l'aura qui se dégage de l'endroit lui est familière, dans tous les sens du terme. Non, c'est impossible qu'il se trompe. Elle est là. Elle est définitivement là.
Et c'est juste merveilleux.
Alors sans plus tarder, vainquant sa peur, car c'est le lot de tous les Jedi, il arque son poignet et toque, trois fois.
member • valiant ewok
faceclaim : ella purnell, the wickedgames
pronom irl : elle/her/she.
trigger : violence infantile, violence animale.
warning : deuil, abandon.
multi : gayle, izzylin.
hologramme : 
pronom : elle/her/she.
force : sensible à la Force, Jedi en fuite.
allégeance : allégeance à l'ordre Jedi aujourd'hui décimé.
occupation : herboriste itinérante.
Lueur aux reflets safranés pointant à l'horizon, nouveau jour qui commence et se présente, enveloppant les terres libres de Batuu de son voile chaleureux. L'aurore, somptueuse dans ses teintes rosées, surprend le spectateur matinal. Couvrant le ciel dénué de nuages de sa plus belle parure, chassant les dernières traces d'une nuit calme, éveillant les premières âmes de la plus délicates des façons. A l'abri des regards, cachée dans sa modeste demeure, Mirin entame déjà sa journée en travailleuse minutieuse. Accroupie, les bottes dans la terre humide, l'humaine panse ses bourgeons naissants, soigne ses plantes médicinales avec application et minutie. Le regard vigilant s'installe sur les galbes frêles de ses plantations, examine et étudie l'évolution de certaines de ses expériences botaniques à l'allure plus que médiocre. La déception se perd par moment, devant la dégradation naturelle de certaines espèces qui n'ont pas leur place sous le climat de Batuu. Peu importe. La Jedi se contente de peu et se satisfait de voir la majorité de sa plantation bien portante. Elle cueille, se saisit de certaines tiges matures pour les ranger dans sa corbeille tressée. Des années d'explorations et de recherches pour mettre au point une véritable petite entreprise clandestine, bien loin des multinationales pharmaceutiques connues dans les confins développés de la galaxie. Un potager artisanal, de taille familiale, un avenir protecteur pour celle qui se cache des assassins, qui redoute le retour d'une période d'errance et la lutte pour la survie.
Les heures ont défilé, installant sur son front délicat une parure de perles translucides. Humidité importante sous la serre en verre, elle sort enfin respirer l'air de la planète, revigorant ses poumons d'une fraicheur salvatrice. Un craquement lointain l'interpelle. Sourcils froncés, regard porté à l'horizon sur les contours de son habitation. Qui peut bien venir à cette heure ? L'herboriste se redresse, chevilles enfoncées profondément dans la gadoue, elle redoute cette présence qui vient troubler sa quiétude. Quelques pas dans la nature, elle retourne enfin à l'intérieur de sa bicoque de fortune, tape ses pieds boueux contre une planche et éclabousse la façade sans le moindre regret. Les craquements se transforment en écho d'un poing que l'ont écrase contre la porte, se faisant insistant face à l'attente, sonore dans son impatience. Sa voix ne peut porter jusqu'à l'entrée, Mirin se hâte, main dominante à sa ceinture, l'oreille contre le bois pour tenter de percevoir un signe. Dehors, une respiration forte lui inspire le retour d'un père près des siens, le son d'un pied qui écrase lourdement la terre dans l'espoir de retrouvailles chaleureuses, et une odeur, un parfum caractéristique qui l'emmène des années plus tôt, sur les champs de batailles devenus souvenirs d'une époque oubliée. Elle ouvre la porte, dévoile son visage à cet invité venu quérir audience. Ses prunelles s'écarquillent à la vue de l'humain devant elle, elle claque sévèrement la porte dans un geste plus instinctif, protecteur, que foncièrement colérique. Quelques secondes de silence, d'immobilité devant ce cadre en bois, puis la jeune femme daigne ouvrir, plus doucement cette fois, la porte à son ami retrouvé. Kalen.
Les mots lui manquent, mais l'émotion la submerge tandis que des larmes coulent abondamment sur son visage bruni par la terre de son jardin. Elle lui saute dessus, littéralement, sans retenir sa force ni même son affection pour cet être qu'elle pensait éteint. Comme les autres. Partout autour d'elle, ses proches ont été décimé par l'Empire. Les seuls qui ont survécu ont rejoint les rangs des assassins, des traqueurs de Jedi. Le voir en vie devant elle, sans revêtir l'uniforme noir des Inquisiteur, lui réchauffe le cœur et fait s'embraser son derme habituellement si pâle. Lorsqu'elle accepte enfin de le relâcher, ce n'est que pour mieux l'examiner. Sous toutes les coutures. Elle l'observe et pose ses mains à plat sur son visage, sur ses joues, comme pour souligner les marques de l'âge qui ont pris possession de ce visage à l'apparence si douce malgré les épreuves endurées.
(c) icônes stevenrogered & yennciri.
Les heures ont défilé, installant sur son front délicat une parure de perles translucides. Humidité importante sous la serre en verre, elle sort enfin respirer l'air de la planète, revigorant ses poumons d'une fraicheur salvatrice. Un craquement lointain l'interpelle. Sourcils froncés, regard porté à l'horizon sur les contours de son habitation. Qui peut bien venir à cette heure ? L'herboriste se redresse, chevilles enfoncées profondément dans la gadoue, elle redoute cette présence qui vient troubler sa quiétude. Quelques pas dans la nature, elle retourne enfin à l'intérieur de sa bicoque de fortune, tape ses pieds boueux contre une planche et éclabousse la façade sans le moindre regret. Les craquements se transforment en écho d'un poing que l'ont écrase contre la porte, se faisant insistant face à l'attente, sonore dans son impatience. Sa voix ne peut porter jusqu'à l'entrée, Mirin se hâte, main dominante à sa ceinture, l'oreille contre le bois pour tenter de percevoir un signe. Dehors, une respiration forte lui inspire le retour d'un père près des siens, le son d'un pied qui écrase lourdement la terre dans l'espoir de retrouvailles chaleureuses, et une odeur, un parfum caractéristique qui l'emmène des années plus tôt, sur les champs de batailles devenus souvenirs d'une époque oubliée. Elle ouvre la porte, dévoile son visage à cet invité venu quérir audience. Ses prunelles s'écarquillent à la vue de l'humain devant elle, elle claque sévèrement la porte dans un geste plus instinctif, protecteur, que foncièrement colérique. Quelques secondes de silence, d'immobilité devant ce cadre en bois, puis la jeune femme daigne ouvrir, plus doucement cette fois, la porte à son ami retrouvé. Kalen.
Les mots lui manquent, mais l'émotion la submerge tandis que des larmes coulent abondamment sur son visage bruni par la terre de son jardin. Elle lui saute dessus, littéralement, sans retenir sa force ni même son affection pour cet être qu'elle pensait éteint. Comme les autres. Partout autour d'elle, ses proches ont été décimé par l'Empire. Les seuls qui ont survécu ont rejoint les rangs des assassins, des traqueurs de Jedi. Le voir en vie devant elle, sans revêtir l'uniforme noir des Inquisiteur, lui réchauffe le cœur et fait s'embraser son derme habituellement si pâle. Lorsqu'elle accepte enfin de le relâcher, ce n'est que pour mieux l'examiner. Sous toutes les coutures. Elle l'observe et pose ses mains à plat sur son visage, sur ses joues, comme pour souligner les marques de l'âge qui ont pris possession de ce visage à l'apparence si douce malgré les épreuves endurées.
(c) icônes stevenrogered & yennciri.
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Invité
VLAN !
Il est des choses que l'enseignement de l'Ordre Jedi prépare à affronter: les forces du mal, l'ombre de la peur dans le cœur des hommes, les monstres à l'origine des cauchemars primordiaux, les droïdes de guerre, les réseaux criminels les plus virulents, les sénateurs ainsi que les Sith entre autres. Mais jamais ô grand jamais un maître n'aurait pu être préparé à une porte si vivement claquée à quelques centimètres de son nez.
Complètement déboussolé, Kalen regarde autour de lui, partagé dans son âme entre le bonheur d'avoir entrevu et l'inquiétude d'avoir dérangé. Parmi les gens qu'il a pu retrouver ces dernières années, certains avaient tout bonnement abandonné la lutte, résignés à leur sort. Il ne le cachera pas, cela l'a déçu. Mais il n'a pu que comprendre: les traumatismes ont été grands, le drame d'ampleur galactique, et la haine, oui la haine, s'est infiltrée partout.
Un plan magistral mené d'une main de maître par les instances dirigeantes de ce nouvel empire.
Pourtant, Kalen avait espéré autre chose de Mirin. En elle, quand il a découvert sa survie, il a placé beaucoup de rêves, nourris par son impatience de la revoir, peut-être un peu trop. Peut-être s'est-il attendu à voir le messie, alors que ne l'attendait qu'un simple miracle.
- Ah. Eh bien, je...
Le vieux maître n'a pas le temps de finir que le battant bouge à nouveau. Plus doucement, avec beaucoup de mesure, il s'écarte pour laisser réapparaître le visage délicat, la finesse des traits, la douceur des yeux... finalement, un miracle, c'est déjà très bien. Revoir ce sourire, petit soleil, c'est amplement suffisant pour combler une vie entière de malheurs.
Lui aussi brillant de joie, il tente un petit:
- Mirin ?
Avant d'être percuté de plein fouet par un câlin surprise, une embrassade chaude, franche, sincère, dans laquelle il peut sentir un véritable bonheur. A laquelle il répond sans la moindre hésitation, et avec au moins autant d'enthousiasme. Dire qu'elle était sur Batuu depuis tout ce temps. Dire qu'ils se sont peut-être croisés sans même s'en rendre compte. Dire que le destin les a conduit de nouveau l'un vers l'autre...
- Hmpf !
Kalen déploie tous ces sens, physiques et mystiques, dans cette étreinte, pour être sûr de n'en gâcher aucun instant, après ces quatre années de rudesses, ces longs mois sans réconfort, sans amis, sans famille. Et voilà que, d'une certaine manière, il retrouve un peu tout cela ici, au pied de la demeure d'une petite sœur, presque sa fille. Dont les mains viennent explorer son visage ridé, bien plus vieilli depuis la Purge qu'il ne l'a été durant la Guerre des Clones.
- Tu m'as manqué aussi, gredine.
A son tour de poser les joues de son amie de cœur dans ses paumes, pour l'observer, pour la détailler, pour essayer de comprendre par quelles épreuves elle a pu passer pour en arriver là. Le temps semble avoir été plus clément avec elle, mais quelque chose cloche, Kalen le sent, le voit, sans mettre le doigt dessus.
member • valiant ewok
faceclaim : ella purnell, the wickedgames
pronom irl : elle/her/she.
trigger : violence infantile, violence animale.
warning : deuil, abandon.
multi : gayle, izzylin.
hologramme :
pronom : elle/her/she.
force : sensible à la Force, Jedi en fuite.
allégeance : allégeance à l'ordre Jedi aujourd'hui décimé.
occupation : herboriste itinérante.
Étreinte affectueuse, gorgée de tendresse, de sincérité. Retrouvailles riches en émotions, transmisses à travers la chaleur de ces deux corps se heurtant avec amitié. Le nez dans sa tunique, tout contre ces cheveux grisonnants, contre cette peau marquée par les années, elle hume encore et encore toutes ces odeurs qui s'en dégagent, s'en nourrit comme d'une substance vitale, paupières closes comme pour profiter toujours un peu plus de cet instant hors du temps. Bien loin de la guerre et des conflits, de tous ces morts qui ont jonché leurs parcours respectifs, les voilà à nouveau réuni. Dans les bras d'un protecteur, d'un ami, Mirin retrouve une parcelle de son ancienne vie qu'elle pensait avoir perdu à jamais. Ses globes luisant de larmes, elle se perd dans cette contemplation, retrouvant ses souvenirs d'antan, de cette période où elle n'était qu'une Jedi nouvellement promue et lui un chevalier Jedi accomplit. Une période de faste, de naïveté, où tous deux pensaient encore que l'Ordre Jedi était protégé de l'obscurité d'une République pervertie. Relation d'amitié, de fidélité, forgée à travers les batailles, qu'aucun cataclysme galactique n'aura finalement réussi à séparer. Mirin et Kalen, tous les deux se séparent enfin, pour mieux se retrouver.
Lorsque la pulpe de ses doigts délicats vient épouser les sillons sur le visage du Jedi, la jeune femme sent son derme se contracter sous leur passage, signe d'une vigueur encore présente, ou d'une émotion bien difficile à masquer chez ce compagnon de toujours. Elle accepte de le lâcher, se laisser aussi explorer par les mains de ce dernier. Son sourire étire ses traits, creuse encore un peu plus ses joues brunies par le travail de la terre. Des marques de fatigue, celle d'une lutte perdue contre les forces du côté obscur. Larmes qui continuent de s'imposer, faisant luire et resplendir plus que jamais le bronze de ses iris, reflétant parfaitement l'émotion ressentie chez la jeune femme. Cœur débordant de cette tendresse enfin retrouvée, Mirin porte une main sur sa poitrine, place où son myocarde tambourine encore dans sa cage de chair, en réponse à la marque d'affection évoquée par son ami Jedi. Elle s'empare de cette main devenue rugueuse, la serre un peu plus, l'emportant avec elle dans les entrailles de sa petite bicoque, modeste cabane perdue dans une forêt dense, à l'abri des regards et des parasites malvenus.
Une seule et unique pièce compose ce qui ressemble plus à une cabane de pêcheur qu'à une véritable maisonnée. La Jedi offre pour assise à son ami un simple panier remplit de tissus, de couvertures diverses et de vieux habits. Sommaire, mais plus confortable qu'il n'y paraît. Une table à ses côtés illustre parfaitement le chaos maîtrisé de l'habitation. Multiples plats de tailles, couleurs, formes différentes, des objets empilés dans un ordre bien précis, des documents griffonnés sous des tasses vides, et des bocaux de plantes énigmatiques. Le lieu respire pourtant la sérénité, la bienveillance, derrière sa simplicité réduite à son plus simple appareil. Affairée à faire chauffer de l'eau, Mirin offre à son ami un visuel sur sa nouvelle vie d'épave, de fugitive devenue herboriste sur cette planète reculée de la galaxie. Un monde bien à elle, loin des codes et standards d'un Ordre Jedi millénaire. Un joyeux bazar sentant bon les épices et la chaleur d'un foyer protecteur. Attendant que le feu prenne dans sa petite cuisine de fortune, dans un espèce d'empilement de vieilles pierres en guise d'âtre, la Jedi s'installe sur la banquette qui lui sert de lit, observant avec admiration son ami retrouvé. Elle voudrait lui dire tant de choses, mais les mots, la voix, lui manquent. Divine dans ses vêtements pourtant crasseux, l'innocente créature se saisit à nouveau de la main de son ami, refusant presque de le lâcher de peur qu'il ne disparaisse, de peur que ce ne soit qu'un rêve.
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Lorsque la pulpe de ses doigts délicats vient épouser les sillons sur le visage du Jedi, la jeune femme sent son derme se contracter sous leur passage, signe d'une vigueur encore présente, ou d'une émotion bien difficile à masquer chez ce compagnon de toujours. Elle accepte de le lâcher, se laisser aussi explorer par les mains de ce dernier. Son sourire étire ses traits, creuse encore un peu plus ses joues brunies par le travail de la terre. Des marques de fatigue, celle d'une lutte perdue contre les forces du côté obscur. Larmes qui continuent de s'imposer, faisant luire et resplendir plus que jamais le bronze de ses iris, reflétant parfaitement l'émotion ressentie chez la jeune femme. Cœur débordant de cette tendresse enfin retrouvée, Mirin porte une main sur sa poitrine, place où son myocarde tambourine encore dans sa cage de chair, en réponse à la marque d'affection évoquée par son ami Jedi. Elle s'empare de cette main devenue rugueuse, la serre un peu plus, l'emportant avec elle dans les entrailles de sa petite bicoque, modeste cabane perdue dans une forêt dense, à l'abri des regards et des parasites malvenus.
Une seule et unique pièce compose ce qui ressemble plus à une cabane de pêcheur qu'à une véritable maisonnée. La Jedi offre pour assise à son ami un simple panier remplit de tissus, de couvertures diverses et de vieux habits. Sommaire, mais plus confortable qu'il n'y paraît. Une table à ses côtés illustre parfaitement le chaos maîtrisé de l'habitation. Multiples plats de tailles, couleurs, formes différentes, des objets empilés dans un ordre bien précis, des documents griffonnés sous des tasses vides, et des bocaux de plantes énigmatiques. Le lieu respire pourtant la sérénité, la bienveillance, derrière sa simplicité réduite à son plus simple appareil. Affairée à faire chauffer de l'eau, Mirin offre à son ami un visuel sur sa nouvelle vie d'épave, de fugitive devenue herboriste sur cette planète reculée de la galaxie. Un monde bien à elle, loin des codes et standards d'un Ordre Jedi millénaire. Un joyeux bazar sentant bon les épices et la chaleur d'un foyer protecteur. Attendant que le feu prenne dans sa petite cuisine de fortune, dans un espèce d'empilement de vieilles pierres en guise d'âtre, la Jedi s'installe sur la banquette qui lui sert de lit, observant avec admiration son ami retrouvé. Elle voudrait lui dire tant de choses, mais les mots, la voix, lui manquent. Divine dans ses vêtements pourtant crasseux, l'innocente créature se saisit à nouveau de la main de son ami, refusant presque de le lâcher de peur qu'il ne disparaisse, de peur que ce ne soit qu'un rêve.
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